À l’école de la résilience au Burkina Faso : 33 stagiaires venus de 13 pays

L’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) de Ouagadougou accueille 33 stagiaires issus de 13 pays africains pour une formation…

L’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) de Ouagadougou accueille 33 stagiaires issus de 13 pays africains pour une formation en gestion de crises au Burkina Faso, en partenariat avec l’université Joseph Ki-Zerbo.

 

Trente-trois stagiaires venus de treize pays africains ont entamé, ce lundi 6 octobre 2025, à Ouagadougou, une formation en gestion de crises au Burkina Faso. Organisé à l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC), ce stage de deux semaines vise à renforcer la résilience face aux catastrophes sur le continent.

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Fruit d’un partenariat entre l’ISEPC et l’université Joseph Ki-Zerbo, à travers le Centre d’études, de formation et de recherche en gestion des risques sociaux (CEFORGRIS), le programme se décline en quatre volets principaux. Il aborde d’abord le cadre général de la protection civile, avant de traiter des aspects opérationnels, des défis émergents comme la biosécurité ou la pollution minière, et enfin de la gestion humanitaire en contexte de catastrophe. Selon le formateur principal, le Dr Natewende Sawadogo du CEFORGRIS, cette formation en gestion de crises au Burkina Faso vise à renforcer les compétences des intervenants de première ligne, à encourager la coordination entre institutions et acteurs humanitaires, et à créer des passerelles entre les structures académiques et professionnelles.

« Les catastrophes, qu’elles soient naturelles ou humaines, rappellent chaque jour l’importance d’une réponse coordonnée et efficace. La protection civile reste le cœur de cette réponse, car elle sauve des vies et favorise une reprise rapide des activités », a déclaré le Dr Sawadogo.

Le formateur a encouragé les participants à faire preuve de rigueur, de curiosité et d’esprit d’équipe. Il a aussi exhorté les partenaires techniques et financiers à poursuivre leurs efforts dans la prévention et le renforcement des capacités locales. Le secrétaire général du ministère en charge de l’Administration territoriale, Seïdou Sankara, a rappelé que la sous-région ouest-africaine fait face à des crises multiformes : violences armées, déplacements massifs, tensions communautaires et catastrophes climatiques. « Le renforcement des capacités en matière de gestion des crises et des catastrophes n’est pas une option académique, mais une nécessité vitale pour la sécurité et le développement durable de nos nations », a-t-il insisté.

Quant au directeur général de l’ISEPC, le commandant Zouno Gérard Bambara, il a salué la diversité des participants et l’engagement des partenaires. « Ensemble, nous posons un acte fort en faveur de la résilience et de la solidarité dans la gestion des crises et des catastrophes », a-t-il souligné.

Cette formation en gestion de crises au Burkina Faso offre ainsi un cadre d’apprentissage unique, propice au partage d’expériences et à la mise en réseau des acteurs de la protection civile à l’échelle africaine.

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