Au Burkina Faso, un différend diplomatique émerge alors que le gouvernement ordonne la suspension des travaux de construction à la résidence de l’ambassadeur de France à Ouagadougou. Cette information a été divulguée par l’agence officielle de presse. Selon les rapports, les travaux concernent la construction de bâtiments ainsi que des installations de stockage de carburant.
Selon l’agence d’information burkinabè, les travaux ont débuté en 2023. Trois immeubles, comprenant 28 pièces au total, ainsi qu’une réserve de carburant, ont déjà été achevés, cette dernière ayant déjà été approvisionnée en gasoil.
Cependant, le gouvernement burkinabè a décidé de mettre un terme aux travaux et de suspendre l’approvisionnement en carburant, affirmant que l’ambassade de France n’a pas obtenu les autorisations nécessaires, ni pour la démolition ni pour la construction.
Le processus d’obtention d’autorisations est crucial. Bien que l’espace de la résidence soit considéré comme territoire français en vertu des règles internationales, Ouagadougou insiste sur l’obligation d’obtenir l’approbation des autorités compétentes pour de telles opérations.
Une source diplomatique explique que les travaux ont initialement débuté en tant que rénovation des bâtiments préexistants de la résidence de France. « Face à l’ampleur des travaux, l’ambassade a choisi de démolir les anciens bâtiments pour construire des logements plus modernes, destinés au personnel diplomatique ou pour accueillir les délégations en mission au Burkina Faso », précise cette source.
Pour l’instant, les travaux sont suspendus en attendant que les deux parties trouvent un terrain d’entente.