Les consommateurs des boissons alcoolisées et gazeuses ont levé le temps depuis quelques semaines devant la rareté de ces produits très consommés en cette période de forte chaleur dans le pays. Les prix ont augmenté, et les consommateurs s’en plaignent.
Les lieux de vente de ces boissons sont déserts. Les bières locales et mêmes celles qui sont importées ne se trouvent pratiquement pas dans la capitale Bangui. Du coût, les prix des rares boissons qui sont disponibles sont revus à la hausse. Une bouteille de castel par exemple a atteint 1000 francs CFA. Difficile pour les consommateurs de boire non seulement à leur soif, mais aussi de trouver leur goût.
« Je suis venu tout juste me rafraîchir, mais je n’ai pas trouvé mon goût. Mon goût habituel est la 33, mais il n’y a pas la 33, je suis obligé de de prendre castel à défaut », regrette un consommateur dans un débit de boisson dans la capitale.
« Castel travaille. Les grossistes partent l’abasourdir abasourdir ils amènent des boissons. Maintenant c’est 9000 francs CFA le casier, on nous vend ici en détail en ajoutant 50 francs CFA sur chaque bouteille. Tu gagnes combien », déclare une autre cliente.
Du côté de l’association nationale des distributeurs de boissons, cette pénurie est volontairement créée par la brasserie MOCAF.
« La brasserie est une grande société qui devrait avoir ses stocks de sécurité, n’a pas pu faire des approvisionnements. Et même s’il y’a eu un problème au niveau du corridor, mais ça n’a duré qu’un seul mois ou un mois, pas plus de que deux mois. Aujourd’hui, il y’a plusieurs accès déjà pour que la brasserie MOCAF puisse rentrer avec les produits. Là je vous dis avec toute honnêteté, la brasserie n’est plus à la hauteur de satisfaire la consommation locale », a réagi Monsieur Léon Anatole Doyémélombi, secrétaire général de l’association nationale des distributeurs de boissons.
En réaction, la brasserie MOCAF annonce des mesures pour augmenter sa production.
« Présent nettement, nous devons très rapidement, dans la mesure du possible bien sur, revenir à la normale, c’est-à-dire à une production équivalente à 1000 hectolitres par jour. Ces 1000 hectolitres aujourd’hui sont un minimum pour répondre à la demande du marché, de Bangui, et nous devons très rapidement pousser l’extension à une production supérieure pour aussi satisfaire l’intérieur du pays », a réagi le directeur général de la MOCAF.
Beaucoup de point de vente aujourd’hui tournent au ralenti à cause de cette pénurie.