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Prestation de serment des membres du Conseil supérieur de la magistrature au Burkina Faso

Ce vendredi 12 juillet 2024, les membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ont prêté serment lors d’une audience…

Ce vendredi 12 juillet 2024, les membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ont prêté serment lors d’une audience solennelle dirigée par le président du Conseil constitutionnel, Me Barthélémy Kéré. Nommés par décret du président du Faso le 5 juillet 2024 pour un mandat de trois ans, ils étaient environ une cinquantaine à participer à cet exercice en présence du ministre de la Justice, du président de l’Assemblée législative de transition (ALT), et de plusieurs membres du gouvernement et présidents d’institutions.

Dans son discours, Me Barthélémy Kéré a exhorté les nouveaux membres à relever les défis de leur mission. « Il vous appartient de travailler à rendre le Conseil supérieur de la magistrature plus performant de manière à mettre fin aux critiques les plus acerbes portées contre lui. Cela passe par un engagement constant en faveur de la qualité et de la transparence de vos délibérations », a-t-il déclaré.

L’une des principales missions des membres du CSM, selon le président du Conseil constitutionnel, est d’assister le président du Faso dans son rôle de garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire.

Charlemagne Abissi, représentant des organisations professionnelles des médias, a affirmé l’importance de trouver un équilibre entre les professionnels de la magistrature et les citoyens. « Ça ne va pas être une tâche simple mais je pense qu’avec la noblesse de la mission, les uns et les autres vont comprendre ce qui nous attend réellement », a-t-il confié.

Pour ce premier mandat sous le nouveau format, les membres du CSM incluent, en plus des magistrats, des personnalités de diverses organisations professionnelles, conformément au pacte national pour le renouveau de la justice adopté le 28 mars 2015. Cette inclusion de non-magistrats, tels que des enseignants-chercheurs, des acteurs de la société civile, des professionnels des médias, et des agents des finances, vise à apporter un regard neuf et indépendant sur les questions judiciaires, renforçant ainsi la transparence et la légitimité des délibérations.

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