Ces réfugiés fuient les atrocités notamment dans les localités de la sous-préfecture de Zangba, de Basse Kotto en Centrafrique.
Bangui, 3 829 réfugiés centrafricains sont arrivés, depuis le début du mois d’avril, sur le sol congolais, précisément à Mogoro, localité frontalière avec la République Centrafricaine (RCA), fuyant des affrontements armés entre la milice Séléka, en majorité constituée des musulmans, et celle d’Anti Balaka, composée des chrétiens.
A Mogoro, 45 km de Gbadolite, la Commission Nationale des Réfugiés (CNR) et le Haut-commissariat pour les Réfugiés (HCR) ont recensé la semaine dernière 1.096 ménages composés de 3.829 nouveaux réfugiés centrafricains. Ils sont constitués en majorité des femmes et des enfants.
Ces réfugiés fuient les atrocités notamment dans les localités de la sous-préfecture de Zangba, de Basse Kotto en Centrafrique. Certaines familles construisent des habitations de fortune du côté congolais à Mogoro, Vara, Yebe 1 et Yebe 2, Wele, Kpetene, Gbango, tandis que d’autres se trouvent encore sur des îlots et bancs de sable sur la rivière Ubangi, frontière entre la RDC et la RCA.
Par ailleurs, les localités de Kambo et Lembo, au bord de la rivière Ubangi, auraient accueilli également d’autres vagues de réfugiés centrafricains. La plupart ont traversé bredouilles, et manquent de tout. Ils ont besoin notamment des nourritures, vêtements, ustensiles de cuisine.
Du côté congolais, l’on évalue à 4.850 les réfugiés centrafricains arrivés en avril.
En 2017, le HCR avait procédé à l’enregistrement biométrique des réfugiés centrafricains à Mogoro. Sur 1 4467 réfugiés, 877 avaient reçu leurs attestations après l’enrôlement biométrique.