Les localités de Mordaaga (Pissila) et de Bokuy (Djibasso) ont été récemment libérées de plusieurs terroristes grâce aux frappes décisives de la flotte de l’armée burkinabè, selon des sources sécuritaires. Les forces armées ont pris pour cible la zone des trois frontières, mettant les terroristes sous pression et les forçant à chercher des moyens de survie.
Dans la nuit du 14 au 15 janvier 2024, des criminels ont tenté de dissimuler un véhicule endommagé sur la route de Boulkessi au Mali en le recouvrant de branches, espérant le réparer ultérieurement. Cependant, les pilotes ont détruit le véhicule dans une frappe, laissant une colonne de terroristes pris au dépourvu. Ces derniers ont rapidement fui en direction de la région du Centre-nord le 15 janvier 2024, s’installant dans les bois de Mordaaga près de la commune de Pissila pour réorganiser leurs forces.
Après des heures d’observations, les vecteurs aériens sont intervenus vers 16h, déclenchant une série de frappes. Un premier missile a engendré un incendie, détruisant un groupe de terroristes ainsi que leur logistique. L’unité guépard est ensuite intervenue pour achever le travail, neutralisant les armes et motos restantes.
Outre la zone des trois frontières et le Centre-nord, la flotte de l’armée burkinabè a également agi dans la Boucle du Mouhoun le 16 janvier 2024. Des recherches ont révélé une base terroriste dans la zone de Bokuy, à 12 km de Djibasso. Les forces de sécurité ont agi avec patience, attendent le moment propice où les criminels se sont regroupés sous un arbre pour recevoir des consignes. Une frappe aérienne a rapidement suivi, consumant les terroristes en plein jour. Malgré quelques tentatives de fuite des rescapés, ces derniers ont été poursuivis.
Les opérations en cours semblent adresser un message clair aux combattants terroristes : « Déposez les armes ou périssez. Il n’y aura aucune cachette ni aucune échappatoire. » Les sources de l’AIB suggèrent que la suite des opérations obligera les terroristes à reconsidérer leur position.