Ladite perquisition a eu lieu vendredi 17 juillet dans une résidence du leader d’une des deux branches anti-balaka.
« On ne comprend plus rien », déclare le porte-parole de Maxime Mokom, Richard Sumalékré, qui dénonce une perquisition sauvage. Les portes ont été cassées et des biens dérobés, selon lui. Il questionne la volonté du pouvoir de viser particulièrement les anti-balaka. En mars dernier, des arrestations avaient ainsi été menées au domicile du ministre Dieudonné Ndomaté, lui aussi membre du mouvement anti-balaka.
Possibles caches d’armes
Du côté des autorités, on plaide la bonne foi. Le ministre de la Justice Flavien Mbata assure avoir reçu des dénonciations de possibles caches d’armes. Des perquisitions ont alors été menées par les forces de sécurité et de défense appuyées par les forces armées centrafricaines sur mandat du procureur de la République.
Ce n’est qu’après avoir débuté l’opération que les autorités auraient découvert qu’il s’agissait d’une propriété de Maxime Mokom, où il ne réside pas mais où habite une partie de sa famille. Le ministre affirme qu’un AK-47, des munitions, des gilets par balle ainsi que des gris-gris y ont été découverts.
Un gouvernement incluant des membres des groupes armés a été constitué suite à l’accord de paix signé en février 2019. Maxime Mokom est ainsi le ministre chargé du programme Désarmement, démobilisation, rapatriement (DDR) depuis mars 2019.