La MINUSCA et l’ONU-Femmes ont conviés la coordination des femmes leaders de Centrafrique hier mardi pour une réflexion poussée, par rapport aux échéances électorales de décembre 2020.
« L’organisation d’une élection apaisée », là était le thème autour duquel ces femmes ont débattu afin de trouver une stratégie qui leur permettra d’amplifier leur visibilité dans le processus électoral en cours.
Elles étaient plus d’une trentaine à répondre présentes à cette rencontre organisée par ONU-Femmes Centrafrique, une occasion qui d’ailleurs a permis à ces femmes de s’exprimer de long en large. Ce qui touche particulièrement au processus électoral, notamment la sécurisation des élections en cours.
Madeleine Nkoye Hoornaert, Présidente de l’Autorité Nationale des Elections, intervenante de la séance, était au centre de cet échange fructueux, qui a donné l’opportunité aux femmes leaders de différente organisation nationale de retrouver la clarté dans les dernières démarches aux élections tant présidentielles que législatives.
Il était question au cours de cette rencontre de faire une évaluation du processus électoral en cours, mais aussi la sécurisation lors des votes, une des préoccupations essentielles des participantes qui d’ailleurs a permis à chacune d’elles de trouver gain de cause par rapport aux différentes questions abordées tout au long de la séance.
Toujours au cours de cet échange, la Présidente de l’ANE a précisé les chiffres suivants des personnes recensées depuis l’enrôlement jusqu’à hier 12 Octobre, soit 1.824.185 des personnes au totale dont 46,46% sont des femmes ce qui fait en tout 847576 et 53,54% pour les hommes ce qui revient à 976609 sexe masculin.
Aujourd’hui les femmes avoisinent la moitié de l’électorat centrafricain.