Le jeudi 8 février, au palais de la Marina à Cotonou, le chef de l’État du Bénin a tenu une conférence de presse. Devant les journalistes, il a officialisé son départ du pouvoir en 2026, marquant ainsi la fin de son deuxième et dernier mandat. Outre cette annonce, il a abordé la crise politique au Sénégal ainsi que la sortie du Niger, du Burkina Faso et du Mali de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
« Les peuples ne nous ont pas élus pour les diviser »
Concernant la situation au Sénégal, le président béninois a exprimé ses regrets quant aux événements en cours. Par ailleurs, il a également commenté la décision du Niger, du Burkina Faso et du Mali de quitter la Cédéao, prise à la fin du mois de janvier. Patrice Talon a déploré cette situation en soulignant l’importance de l’unité des peuples de la région. Il a rappelé que les chefs d’État sont éphémères alors que les peuples sont durables, et a souligné que la volonté des peuples est de s’intégrer.
Réflexion sur les missions de la Cédéao
Après avoir exprimé ses regrets, le président Talon a évoqué la nécessité de mener des réflexions sur certaines missions de la Cédéao et de les partager avec ses homologues.
« Aucun vivant au Bénin ne peut faire plus de deux mandats en qualité de président »
En ce qui concerne la politique intérieure, bien que le président ait promis de ne pas s’accrocher au pouvoir, l’opposition l’accuse de vouloir briguer un troisième mandat en 2026. Patrice Talon a vigoureusement nié ces accusations, soulignant qu’aucun individu au Bénin ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, y compris lui-même. Il a rappelé que cette limitation est inscrite dans la Constitution et qu’il n’y a donc aucune raison de le soupçonner de vouloir s’accrocher au pouvoir.
Réactions attendues de l’opposition
La conférence de presse a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, tandis que l’on attend les premières réactions officielles de l’opposition.