En Centrafrique, l’introduction récente d’une taxe de 1 % sur les transactions financières numériques a déclenché une vive réaction de la population, mécontente de la forte augmentation des frais imposés par les opérateurs téléphoniques, notamment Orange Centrafrique. Le gouvernement intervient fermement pour répondre à cette crise.
Le ministre de l’Économie numérique a ordonné à Orange Centrafrique de revenir à ses anciens tarifs, suite à une augmentation draconienne des frais de transaction, atteignant jusqu’à 300 % sur les opérations de Mobile Money, selon la société civile. Le gouvernement reproche à Orange d’avoir augmenté unilatéralement ses tarifs, sans l’aval de l’organe de régulation, l’Arcep.
Maxime Balalou, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a souligné que toute augmentation tarifaire dans le secteur des télécommunications doit être examinée et validée par l’organe de régulation. Il a rappelé l’importance de protéger les consommateurs contre les hausses injustifiées et a appelé à la patience en attendant que l’Arcep examine la situation et discute avec la direction générale d’Orange pour trouver une solution.
Cette crise met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement, les opérateurs téléphoniques et la population centrafricaine, soulignant l’importance d’un dialogue transparent et d’une régulation efficace pour préserver les intérêts des consommateurs tout en favorisant le développement du secteur numérique dans le pays.