Le Burkina Faso accueille la 11ᵉ revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’UEMOA. Une rencontre stratégique pour renforcer l’intégration régionale et mesurer les progrès du pays, salué pour son taux record de mise en œuvre.
La capitale burkinabè a accueilli, ce mercredi 5 novembre 2025, l’ouverture officielle des travaux de la revue technique des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). La cérémonie, présidée par Adiara Wendpanga Ouédraogo/Soré, directrice du portefeuille de l’État, représentait le ministre de l’Économie et des Finances. Elle s’est tenue en présence d’Adebayo Samson Balogoun, directeur des transports et chef de la délégation de la Commission de l’UEMOA pour la revue 2025 au Burkina Faso.
Le Burkina Faso réaffirme ainsi son engagement pour une intégration sous-régionale renforcée. En accueillant la 11ᵉ édition de cette revue annuelle, du 5 au 7 novembre 2025, le pays démontre sa volonté de consolider la résilience économique et d’améliorer les conditions de vie dans la zone UEMOA.
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Représentant le ministre, Mme Ouédraogo/Soré a salué la collaboration continue de la Commission pour la mise en œuvre des politiques sectorielles et la promotion du bien-être des populations. Elle a exprimé la gratitude du gouvernement burkinabè pour l’accompagnement constant de l’Union dans la modernisation de l’économie nationale.
145 textes et 12 milliards de FCFA à l’examen
Les travaux portent sur 145 textes réglementaires et trois programmes d’un montant global de plus de 12 milliards de francs CFA. Les discussions se concentrent sur la gouvernance économique, le renforcement du marché commun et le suivi des politiques sectorielles. Ces réformes doivent doter les États membres d’outils modernes pour relever les défis économiques mondiaux.
« Les réformes sont une réponse pertinente et un levier essentiel pour s’adapter aux mutations économiques », a rappelé Mme Ouédraogo/Soré. Pendant trois jours, les experts examineront les progrès réalisés, avec à la clé un mémorandumadressé au gouvernement et au président de la Commission avant la phase politique.
Un taux de mise en œuvre record : 89 %
Selon la revue 2024, le Burkina Faso a atteint 88,99 % de mise en œuvre des réformes communautaires, contre 86,15 % en 2023, soit une hausse de 2,84 %. Une progression saluée par la représentante du ministre, qui a félicité les experts nationaux pour leur rigueur et leur engagement.
Une intégration régionale en marche
Pour sa part, Adebayo Samson Balogoun a salué la qualité de l’accueil et l’implication du Burkina Faso dans le processus d’intégration. Il a souligné l’importance de la revue annuelle comme un outil de suivi et d’émulation entre les États membres, contribuant à harmoniser les législations et à renforcer les projets intégrateurs.
Cette dynamique, a-t-il ajouté, témoigne de la solidité du mécanisme mis en place par la Commission depuis une décennie. Les conclusions seront consignées dans un mémorandum qui servira de base à la phase politique prévue en 2026.
Un engagement collectif pour l’avenir
En clôture, Mme Ouédraogo/Soré a exhorté les participants à poursuivre sur la voie de l’excellence et a réaffirmé la détermination du Burkina Faso à demeurer un modèle de mise en œuvre des réformes communautaires. Elle a transmis les salutations du gouvernement au président de la Commission, Abdoulaye Diop, avant de souhaiter plein succès aux travaux.
Instituée en 2013, la revue annuelle de l’UEMOA reste un mécanisme clé d’évaluation, permettant d’identifier les avancées et les priorités dans la marche vers une intégration régionale durable et inclusive.
