À New York, le Burkina Faso affirme sa voix face à l’ONU et défend l’AES

En marge de l’Assemblée générale, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a exposé à António Guterres la position du…

ONU

En marge de l’Assemblée générale, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a exposé à António Guterres la position du Burkina Faso sur la lutte contre le terrorisme, la création de l’AES et les réformes nécessaires de l’ONU.

 

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a rencontré le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, samedi 27 septembre 2025, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Cette audience a permis au chef du Gouvernement burkinabè de réaffirmer la vision du pays face aux défis actuels. Il a d’abord exprimé sa reconnaissance pour le soutien logistique et humanitaire de l’ONU. Il a présenté les efforts du Burkina Faso pour reconquérir l’ensemble du territoire et améliorer les conditions de vie des populations, citant l’impact des initiatives présidentielles sur le quotidien des Burkinabè.

LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ



Concernant l’Alliance des États du Sahel (AES), il a rappelé qu’elle est une initiative souveraine portée par trois pays, visant la lutte commune contre le terrorisme et un développement solidaire. Il a dénoncé la présence récurrente de matériel militaire sophistiqué dans les bases ennemies démantelées, pointant la responsabilité de parrains du terrorisme.

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a également critiqué la campagne de communication menée par la France et ses relais contre les pays de l’AES, qualifiant cette stratégie d’acharnement d’un ancien colon en réaction à la rupture d’accords jugés inéquitables. « Nous ne sommes pas venus à l’ONU pour nous apitoyer, mais pour affirmer que notre salut réside dans le sursaut patriotique », a-t-il déclaré. Le Premier ministre a exhorté les Nations unies à dénoncer clairement les soutiens financiers et logistiques au terrorisme, tout en appelant à une réforme profonde pour préserver leur crédibilité et leur utilité auprès des peuples.

António Guterres, de son côté, a rappelé les souvenirs positifs de ses séjours au Burkina Faso et exprimé sa tristesse face aux souffrances causées par les attaques terroristes. Il a réaffirmé l’engagement de l’ONU à accompagner le pays dans ses efforts de développement.

Cette rencontre a constitué une occasion stratégique pour livrer directement au Secrétaire général de l’ONU la position officielle du Burkina Faso et de l’AES, témoignant de la volonté du gouvernement burkinabè de maintenir un dialogue constructif avec l’organisation internationale.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne WHATSAPP