Au Burkina Faso, la Fédération burkinabè de football (FBF) a lancé, mercredi 6 août 2025, une série de formations dédiées au Futsal, ou football en salle. Objectif : structurer cette discipline reconnue par la FIFA, mais encore peu développée au Burkina Faso.
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Le Futsal se joue sur un terrain de handball, en salle, avec deux équipes de cinq joueurs. Il privilégie la technique, la vivacité et l’intelligence de jeu. Bien qu’il soit peu médiatisé dans le pays, plusieurs passionnés le pratiquent activement. Dans une logique de valorisation de toutes les formes de football, la FBF a initié cette session pour outiller les équipes, les arbitres et les encadrants. Ceux de Ouagadougou comme de Bobo-Dioulasso. La formation est soutenue par la FIFA, qui promeut activement cette discipline à l’échelle mondiale.
« Il faut oser, démarrer avec ce que nous avons, et corriger ensuite », a expliqué Ousmane Coulibaly, président de la commission FBF chargée du Futsal. « Nous avons des salles. Ce ne sont peut-être pas les meilleures, mais elles suffisent pour lancer une dynamique », a-t-il insisté.
La formation se déroule en deux temps : une session pour les équipes (au nombre de huit à Ouagadougou). Puis une autre pour les arbitres. Une phase pratique permettra de mieux comprendre les règles spécifiques du Futsal avant le lancement d’une compétition pilote prévue pour la fin du mois. Pour le président de la FBF, le colonel-major à la retraite Oumarou Sawadogo, cette relance est stratégique. « Le futsal est une discipline reconnue par la FIFA. Il faut que le Burkina Faso y prenne sa place. Nous ne pouvons pas tout rattraper en un seul coup, mais nous lançons les bases », a-t-il expliqué.
En rappel, l’absence d’équipes structurées avait empêché l’organisation de championnats nationaux de Futsal par le passé. La nouvelle direction de la FBF veut désormais combler ce vide, en structurant la discipline à travers un accompagnement technique progressif. L’organisme prévoient une finale régionale à la fin du mois pour conclure ce premier cycle.”
L’espoir est qu’il marque un tournant dans la démocratisation du Futsal au Burkina Faso.

