L’équipe de lutte olympique du Burkina Faso a débuté sa participation aux 13es Jeux Africains à Accra, Ghana, le 11 mars 2024 avec sept lutteurs, comprenant trois filles et quatre garçons. Malgré leur engagement, aucun d’entre eux n’a réussi à remporter une médaille pour le Burkina Faso. Le niveau de compétition s’est avéré être un défi pour les athlètes entraînés par Seydou Yaknaaba pour les garçons et Yvette Zié pour les filles.
La moisson de médailles a été décevante pour l’équipe burkinabè. Lors de la compétition de lutte olympique le 11 mars 2024, aucun des lutteurs n’a réussi à se hisser sur le podium, à l’exception de Salmatou Coulibaly, qui avait remporté une médaille de bronze en lutte gréco-romaine la veille.
Malgré cette performance en deçà des attentes, l’entraîneur des hommes, Seydou Yaknaaba, a salué l’engagement et la combativité de ses athlètes. Il a souligné les défis rencontrés en termes d’infrastructures et de possibilités de compétition, tout en exprimant sa conviction quant au potentiel de ses athlètes et à leur désir de réussir.
De même, le président de la Fédération burkinabè de lutte, Pierre Badiel, a reconnu que le bilan était mitigé mais a souligné les succès antérieurs de l’équipe dans d’autres compétitions. Il a également plaidé en faveur de meilleures infrastructures pour l’entraînement des lutteurs, affirmant que cela contribuerait à des performances plus solides à l’avenir.
En dépit des défis actuels, le président de la fédération reste optimiste quant à l’avenir de la lutte au Burkina Faso. Il estime que dans les deux prochaines années, avec davantage d’expérience et de meilleures installations, l’équipe sera en mesure de remporter plusieurs médailles. Son objectif de transformer les lutteurs traditionnels en lutteurs olympiques semble être sur la bonne voie, selon lui.