Plus d’une centaine des personnes vivent dans la brousse depuis près d’une semaine, craignant des violences des rebelles de la CPC.
À Bozoum, plus d’une centaine des personnes vivent dans la brousse depuis près d’une semaine, craignant des violences des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) qui continuent de se retrancher massivement dans la ville, a constaté sur place un journaliste du CNC.
Les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement, chassés des villes de Yaloké, Bossemptélé, Baoro et Bouar par les forces gouvernementales, se sont repliés dans la ville de Bozoum après leur fuite devant la puissance de frappe des forces loyalistes. D’autres sont sortis à Bossangoa et Koui, mais sont repliés également à Bozoum depuis 72 heures. Mais face aux rumeurs d’une offensive des forces de l’ordre, ces rebelles réquisitionnent les motos des particuliers, et demandent aux populations locales une contribution de guerre. D’autres imposent des taxes illégales aux commerçants, suscitant la résistance de certains. Et pour les contraindre à obéir, ils n’hésitent plus à procéder à des tirs d’intimidation avec leur arme à feu, poussant une partie de la population à se réfugier dans la brousse.
Pour l’heure, les habitants de Bozoum demandent au gouvernement de déployer très rapidement des forces loyalistes dans la ville afin de chasser ces rebelles de leur ville.
Rappelons que les rebelles ont incendié également le pont de Bambalou, situé sur l’axe Bossemptélé. Ils craignent que les forces gouvernementales utilisent cet axe pour venir à Bozoum les combattre.