Culture




Quand le cinéma burkinabè devient un acte de résistance et de renaissance nationale

Ouagadougou, 14 avril 2025 — Le palais de Koulouba a vibré sous l’émotion ce lundi matin. Le Président du Faso,…

Ouagadougou, 14 avril 2025 — Le palais de Koulouba a vibré sous l’émotion ce lundi matin. Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience les héros culturels de la 29e édition du FESPACO : les lauréats burkinabè, venus les bras chargés de trophées et le cœur gonflé de fierté.

Parmi eux, Dani Kouyaté, Étalon d’or de Yennenga, a parlé au nom de tous : « Nous avons tenu à remercier le Chef de l’État pour son soutien. Grâce à l’appui du ministère, la quasi-totalité de nos œuvres présentées ont été primées. Offrir un peu de joie au peuple dans ces moments difficiles est notre plus grande récompense. »

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Mais au-delà des félicitations, le Président a lancé un appel puissant : celui d’un réveil culturel à travers le cinéma. Il a insisté sur l’importance de cette arme douce pour changer les mentalités, redorer l’image de l’homme noir, et révéler l’âme burkinabè au monde. « Certains acteurs ont refusé de jouer des rôles avilissants dans les films, et c’est ainsi qu’ils ont initié une vraie révolution », a-t-il salué.

Le Capitaine Traoré a réaffirmé sa volonté d’investir dans un cinéma éducatif, audacieux et porteur de valeurs, appelant les professionnels à devenir des artisans de la transformation sociale. Un programme ambitieux est déjà en gestation, piloté par le ministère de la Culture, pour faire du 7e art un levier de changement profond.

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