Malgré les tensions persistantes entre la France et le Niger, le groupe français Orano, spécialisé dans le combustible nucléaire, a annoncé mardi la relance de l’exploitation de la gigantesque mine d’uranium d’Imouraren, située dans le nord du Niger.
Initialement, lors de la pose de la première pierre en 2009, Imouraren était destinée à devenir la plus grande mine d’uranium à ciel ouvert du continent africain. Toutefois, le projet a été retardé en raison de plusieurs facteurs externes, notamment l’accident nucléaire de Fukushima et la chute des prix de l’uranium.
La décision de relancer le projet Imouraren s’explique par la récente hausse des prix de l’uranium sur le marché mondial. Cette hausse, résultant d’une augmentation de la demande en énergie nucléaire, rend désormais l’exploitation du gisement d’Imouraren économiquement viable.
Orano a réaffirmé son engagement à développer le projet dans le respect des normes sociales et environnementales les plus strictes. L’entreprise a également souligné son attachement au partenariat avec les autorités nigériennes et les parties prenantes locales, assurant que le projet sera mené en étroite collaboration avec les communautés locales pour maximiser les retombées positives pour la région.
Cette relance marque une étape importante pour Orano et le Niger, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités économiques tout en répondant à la demande croissante d’énergie nucléaire dans le monde.