Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a lancé les Assises nationales du Sport et des Loisirs à Ouagadougou, du 9 au 12 avril 2025. Ces rencontres s’inscrivent sous le thème : « Développement du Sport et des Loisirs dans un contexte de Reconquête du territoire ». L’objectif est clair : faire du sport un moteur de développement social, économique et culturel.
Le sport, force de cohésion et d’identité
Dans son discours, le chef du gouvernement a affirmé que le sport incarne l’âme du peuple. Il reflète sa vitalité, son unité et sa résilience. Il a souligné que le sport et les loisirs doivent renforcer la cohésion sociale et l’identité nationale.
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Cependant, plusieurs défis demeurent. Il s’agit notamment de la gouvernance, du manque d’infrastructures modernes, de l’insuffisance de compétences techniques, et d’une faible mobilisation financière. Ces problèmes freinent le développement du secteur.
Une volonté de transformation
Le Premier ministre a invité les acteurs à proposer des solutions concrètes et adaptées. Il a insisté sur l’importance d’ancrer le sport dans les réalités locales. Ainsi, les assises tournent autour de quatre priorités : la gouvernance, les infrastructures, la relève sportive et l’accès démocratisé à la pratique sportive.
De son côté, le ministre des Sports, Roland Somda, souhaite une réforme profonde. Il veut transformer le sport burkinabè en une véritable industrie créatrice de valeur.
Une démarche inclusive
Le secrétaire général du ministère, Loé Adama Traoré, a précisé que les assises s’appuient sur des consultations régionales menées dans les 13 régions. Les travaux se déroulent en plénières et en ateliers thématiques. À l’issue des échanges, quatre livrables seront produits : un document de base, un rapport général, une feuille de route et un recueil de recommandations.
Une mobilisation nationale autour du sport
Plus de 350 participants prennent part à ces assises. Ils viennent des fédérations sportives, du Comité national olympique, des ministères, des ONG, et des partenaires techniques et financiers. Les conclusions sont attendues le 12 avril. Elles devraient poser les bases d’un nouveau départ pour un secteur porteur d’espoir et de changement.