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Le Lycée Yennenga applique la tolérance zéro pour les coiffures fantaisistes

Ouagadougou, 1er avril 2025 – La rentrée du troisième trimestre a été marquée par une fermeté sans précédent au Lycée…

Ouagadougou, 1er avril 2025 – La rentrée du troisième trimestre a été marquée par une fermeté sans précédent au Lycée professionnel Yennenga. Ce mardi matin, des dizaines d’élèves ont été refoulés à l’entrée pour non-respect des nouvelles règles de coiffure, conformément à l’arrêté conjoint du 6 mars 2025.

Une réglementation stricte pour uniformiser les coiffures

Désormais, tous les élèves doivent arborer une coiffure naturelle et sobre :

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  • Cheveux ras pour les garçons

  • Tresses et nattes naturelles autorisées pour les filles

  • Interdiction des ajouts capillaires, perruques et autres coiffures sophistiquées

Malgré des avertissements répétés, plusieurs élèves se sont présentés avec des coiffures non conformes, entraînant leur exclusion immédiate.

Une application rigoureuse des nouvelles règles

« L’arrêté a été clairement expliqué avant les vacances. Toute infraction entraîne un refus d’accès à l’établissement », a rappelé la proviseure Tamalgo Julie Zoungrana.

Face à cette rigidité, certains élèves ont dû modifier leur coiffure sur place pour pouvoir assister aux cours. C’est le cas de Reine, contrainte de défaire ses rebondissements pour les remplacer par des nattes simples.

Un débat autour de l’interprétation des coiffures naturelles

Si certains élèves, comme Bernadette Nana, saluent l’initiative, d’autres restent perplexes.

« Pourquoi interdire les rebondissements, alors que c’est une coiffure naturelle ? », s’interroge une élève.

De son côté, le ministère de l’Enseignement de base et de la Promotion des Langues nationales a réaffirmé son engagement à faire respecter l’arrêté, insistant sur l’importance de l’encadrement de l’apparence des élèves en milieu scolaire.

Un message fort du ministre de l’Enseignement

Pour cette rentrée, le ministre Jacques Sosthène Dingara a rappelé l’entrée en vigueur de cette nouvelle réglementation, invitant toute la communauté éducative à en assurer le respect.

Le 6 mars 2025, plusieurs ministères burkinabè ont signé cet arrêté visant à instaurer une coiffure uniforme dans tous les établissements scolaires du pays. Une mesure qui suscite autant d’adhésion que de débats parmi les élèves et leurs familles.

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