Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition et Chef de l’État, a dirigé l’assemblée hebdomadaire du Conseil des ministres ce mercredi. Plusieurs points à l’ordre du jour ont été examinés et validés, comme l’a précisé le ministre d’État et Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo.
Le Conseil a adopté trois rapports du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale. Cela inclut la modification de la fiche n°6 de l’annexe du décret de novembre 2019 relatif au répertoire interministériel des métiers de l’État (RIME), une autorisation spéciale de recrutement par concours direct de médecins généralistes pour des formations spécialisées en chirurgie générale et en chirurgie pédiatrique pour les années 2024 et 2025, ainsi qu’une autorisation de recrutement par concours direct pour l’année 2024.
Le ministre d’État Bassolma Bazie a souligné : « Le conseil a approuvé l’ouverture de 5 364 postes à pourvoir dès (…). En fonction des priorités gouvernementales, des recrutements spécifiques dans des secteurs précis pourront être envisagés pour compléter ces effectifs ».
En plus des concours, le gouvernement prévoit de recenser les étudiants sur les sites de production agricole pour les aider à s’installer à leur compte et envisage également le recrutement de jeunes pour des formations entrepreneuriales dans des domaines spécifiques, avec un accompagnement dans leur installation, a ajouté Bassolma Bazie.
Du côté du ministère de la Justice et des Droits humains, deux projets de loi ont été adoptés, l’un portant sur la révision de la loi régissant le Conseil supérieur de la Magistrature et l’autre sur la modification de la loi n°050 concernant le statut de la Magistrature. Selon le ministre Edasso Rodrigue Bayala, ces textes seront transmis à l’Assemblée législative de Transition pour opérationnaliser les réformes constitutionnelles et accélérer le traitement des dossiers.
Concernant le ministère de la Santé, le Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou a présenté une nouvelle tarification pour les examens de scanners, d’IRM et les actes d’hémodialyse. Le Conseil a entériné une baisse significative de ces tarifs, avec une réduction allant jusqu’à 60%. Le Dr Kargougou a déclaré : « Cette démarche s’inscrit dans la vision du Chef de l’État visant à garantir à tous les Burkinabè un accès équitable à des services de santé de qualité ».
Il a également annoncé la suppression de la caution à vie de 500 000 F CFA requise pour l’intégration dans la file active des bénéficiaires d’hémodialyse au Burkina Faso.
Ces décisions et réformes reflètent l’engagement du gouvernement de répondre aux besoins et aux préoccupations de la population, tout en favorisant une gouvernance efficace et transparente.