Ouagadougou, 26 mars 2025. Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso et Chef de l’État, a présidé ce mercredi un Conseil des ministres crucial, portant sur des réformes majeures pour la bonne marche du pays. Plusieurs décisions importantes ont été prises, comme le souligne Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, ministre porte-parole du gouvernement, lors du point de presse.
Le Conseil de l’école pour réorganiser le système éducatif
Le Conseil des ministres a adopté un décret portant création du Conseil de l’école, une nouvelle structure qui remplace les anciennes associations éducatives comme les Associations des parents d’élèves (APE) et les Comités de gestion d’écoles (COGES). Cette initiative vise à renforcer l’organisation scolaire et à impliquer davantage les parents d’élèves, les représentants des communautés religieuses et coutumières, ainsi que le personnel scolaire dans la gestion de la vie éducative.
LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Le ministre Jacques Sosthène Dingara a précisé que cette réforme fait partie de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ), visant à améliorer la qualité de l’enseignement et à renforcer la collaboration au sein des écoles.
Une société d’État pour la gestion des produits stratégiques
Dans le domaine de la logistique, le Conseil des ministres a également validé la création d’une société d’État de transit et de logistique du Burkina Faso. Cette société aura pour mission de maîtriser la chaîne logistique des produits stratégiques, tels que les produits destinés à l’activité minière, les hydrocarbures, ainsi que le matériel destiné aux Forces de défense et de sécurité.
Le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, a souligné l’importance de cette initiative pour garantir une gestion efficace des importations stratégiques, garantissant ainsi la sécurité et la stabilité économiques du pays. Cette société sera fonctionnelle dans les mois à venir, assurant une maîtrise complète de ces flux essentiels pour le pays.
Les décisions prises lors de ce Conseil des ministres témoignent de la volonté du gouvernement de réformer profondément deux secteurs essentiels : l’éducation et la logistique. Ces mesures visent à renforcer la gouvernance et à répondre aux besoins urgents du Burkina Faso dans un contexte de transition.