L’Alliance des États du Sahel (AES), composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso, a annoncé une politique d’ouverture envers les ressortissants de la CEDEAO. Cette initiative, motivée par une volonté d’intégration régionaleet de promotion du bien-être des populations, contraste avec la position ferme adoptée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Réunis ce jour à Abuja, les dirigeants de la CEDEAO ont averti qu’en cas de départ des pays membres de l’AES, aucune forme de coopération « à la carte » ne serait envisageable. Cela signifie l’absence de réciprocité concernant la libre circulation des biens et des personnes.
« La CEDEAO refuse toute flexibilité envers les États qui décideraient de quitter l’organisation. »
Ce bras de fer illustre deux visions opposées de l’intégration régionale : d’un côté, l’AES prône une solidarité renouvelée, tandis que la CEDEAO adopte une posture dissuasive, réaffirmant sa fermeté face à toute tentative de fragmentation.