À Ouagadougou, la tension monte. Plusieurs dizaines de manifestants ont défilé ce mercredi 30 juillet 2025, dans les rues de la capitale. Leur mot d’ordre : justice pour Alino Faso. L’activiste burkinabè est mort en détention en Côte d’Ivoire le 24 juillet. Les autorités ivoiriennes évoquent un suicide. Mais au Burkina Faso, la version officielle ne convainc pas.
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Pancartes en main, les manifestants ont dénoncé ce qu’ils qualifient de « déni de justice ». Ils réclament une enquête indépendante. Le gouvernement burkinabè a déjà exprimé son rejet de la thèse du suicide. Il demande que toute la lumière soit faite. La marche, pacifique, a été encadrée par les forces de sécurité. Des figures de la société civile et des proches du défunt ont pris part au cortège. Pour eux, Alino Faso est mort pour ses idées. Ils souhaitent que son combat ne soit pas oublié. Cette mobilisation pourrait marquer un tournant dans la pression exercée sur Abidjan. Le gouvernement burkinabè a réclamé le rapatriement du corps. Le peuple, lui, attend des réponses. Rapidement.

