Genève, 10 juin 2024
Lors de la 112e session de la Conférence internationale du travail à Genève, le ministre d’État en charge du Travail, Bassolma Bazié, a réaffirmé l’engagement résolu du Burkina Faso dans la conquête de sa souveraineté pleine et entière.
Bassolma Bazié a déclaré que le peuple burkinabè est déterminé à lutter pour sa souveraineté, en dépit des défis imposés par le terrorisme depuis 2015. « Le peuple burkinabè s’est résolument engagé et est déterminé dans une lutte en y consentant les sacrifices à la hauteur du défi historique qui est la conquête de sa souveraineté pleine et entière, » a-t-il affirmé.
Le ministre a critiqué le silence de la communauté internationale et la complicité de certains États face à cette « guerre de prédation » visant à piller les richesses du Burkina Faso. Il a souligné que la survie véritable du pays repose sur sa capacité à défendre sa souveraineté plutôt que sur la ratification de conventions ou la présence dans diverses organisations.
Depuis son adhésion souveraine à l’Organisation internationale du travail (OIT) le 21 novembre 1960, le Burkina Faso a ratifié 44 conventions relatives au travail. Bazié a insisté sur l’importance de ces engagements, mais a également appelé l’OIT à renouer avec ses valeurs fondamentales de solidarité, de justice sociale et de paix.
Le ministre a également exprimé sa solidarité avec l’Iran, la Russie et la Palestine pour les épreuves qu’ils traversent, et a salué les alliances avec le Mali, le Niger et d’autres partenaires internationaux.
En conclusion, Bassolma Bazié a souligné que la ratification des conventions et l’engagement dans les organisations internationales doivent désormais répondre à la volonté souveraine du peuple burkinabè, alignée sur le Plan d’action pour la stabilisation et le développement du pays.