La ministre des Affaires étrangères étaient appelée ce mercredi matin 18 mars à répondre aux questions des députés à l’Assemblée nationale.
Depuis plusieurs mois, le ministère des Affaires étrangères est secoué par différentes affaires, ace à cette situation, les élus souhaitaient des réponses. C’est ce qui justifie le passage de la ministre à l’Assemblée nationale.
Les dossiers sont aussi nombreux que les questions posées par les élus : l’arrestation de membres syndiqués de son ministère, la perte du vote de la République centrafricaine à l’Assemblée générale des Nations unies, la polémique concernant la demande de mutation de plusieurs agents de la Minusca ou encore une affaire de faux passeports…
« J’ai bien indiqué effectivement que c’était des faux passeports dans la mesure où les passeports diplomatiques, les vrais passeports diplomatiques, sont de la prérogative du président de la République, chef de l’État, ou du ministre des Affaires étrangères. Les passeports qui défraient la chronique n’ont pas été signés par ces deux personnalités. Il y a une enquête en cours donc nous saurons tous au moment venu », a répondu la ministre des Affaires étrangères, Sylvie Baipo Temon.
Sur de nombreuses problématiques concernant le fonctionnement de son ministère ou des chancelleries, la ministre a évoqué des problèmes budgétaires. Ce qui ne convainc pas tous les députés, tels Jean-Pierre Mara : « Je ne crois pas un seul instant à la notion de manque de moyens financiers parce que si on comprend bien, les partenaires nous accompagnent donc ils mettent les moyens qu’il faut pour nous permettre de résoudre les problèmes. L’exécutif a ses priorités, ce qui fait qu’il se retrouve avec des problèmes où ils n’ont plus de moyens. Mais on ne peut pas évoquer le manque de moyens pour justifier pourquoi nous ne résolvons pas le probème… Moi c’est un raisonnement qui ne convient pas du tout. »
La séance a été ponctuée par quelques mouvements d’humeur.